Eclats de vers : Musica 02 : Métronome

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Table des matières

1. Rythme

Chaque note de musique est définie par :

  • une hauteur
  • une durée

L’ensemble des durées produites par les notes de musique est appelée rythme.

2. Durées

2.1. Valeurs rythmiques

L’unité rythmique standard est la ronde.

Les unités plus petites que la ronde sont des divisions binaires de celle-ci :

Noms Abréviations Duréés en rondes
ronde R 1
blanche B 1 / 2
noire N 1 / 4
croche C 1 / 8
double-croche dC 1 / 16
triple-croche tC 1 / 32
quadruple-croche qC 1 / 64

Les unités plus grandes que la ronde sont des multiples binaires de celle-ci :

Noms Abréviations Duréés en rondes
brève, ou carrée U 2
longue L 4
maxime M 8

Historiquement, la brève a été une unité rythmique de durée intermédiaire, mais au fil du temps, la notation du rythme a beaucoup évolué, ce qui la classe à présent parmi les plus longues. Voir à ce sujet la section concernant la notation des durées dans la coda de cet ouvrage.

2.1.1. Sur une portée

Le remplissage et la hampe de chaque note déterminent son rythme.

La ronde et ses subdivisions se représentent comme suit :

  • ronde : note blanche (non remplie) sans hampe
  • blanche : note blanche avec hampe
  • noire : note noire (remplie) avec hampe
  • croche : note noire avec hampe et crochet
  • double croche : note noire avec hampe et crochet double
  • triple croche : note noire avec hampe et crochet triple

Les notes plus longues que la ronde se représentent comme suit :

  • brève : ronde entourée à gauche et à droite de barres verticales
  • longue : brève avec hampe

2.2. Notes pointées

Afin de pouvoir passer d’une décomposition binaire à une décomposition ternaire, on dispose également des notes pointées, dont la durée est de 3/2 de celle d’une note ordinaire :

Abréviations Signification Durée en rondes
Dp indique que la durée D est pointée D × 3 / 2
Mp maxime pointée 12
Lp longue pointée 6
Up brève pointée 3
Rp ronde pointée 3 / 2
Bp blanche pointée 3 / 4
Np noire pointée 3 / 8
Cp croche pointée 3 / 16
dCp double-croche pointée 3 / 32
tCp triple-croche pointée 3 / 64
qCp quadruple-croche pointée 3 / 128

2.2.1. Notes doublement pointées

Pointer une note ajoute la moitié de sa durée :

1 ⟶ 1 + 1/2 = 3/2

Double-pointer une note ajoute la moitié de la durée, puis le quart :

1 ⟶ 1 + 1/2 + 1/4 = 7/4

Voici la liste des notes double-pointées :

Abréviations Signification Durée en rondes
Dpp indique que la durée D est doublement pointée D × 7 / 4
Mpp maxime double-pointée 14
Lpp longue double-pointée 7
Upp brève double-pointée 7 / 2
Rpp ronde double-pointée 7 / 4
Bpp blanche double-pointée 7 / 8
Npp noire double-pointée 7 / 16
Cpp croche double-pointée 7 / 32
dCpp double-croche double-pointée 7 / 64
tCpp triple-croche double-pointée 7 / 128
qCpp quadruple-croche double-pointée 7 / 256

2.2.2. Sur une portée

Les notes pointées se représentent comme suit :

  • note pointée : un point est ajouté à droite du cercle de la note
  • note doublement pointée : deux points sont ajoutés

2.3. Durées fractionnaires

Il est possible de raccourcir ou d’allonger la durée d’un groupe de notes en le précisant avec une fraction :

M / N (groupe de notes)

* La durée totale du groupe de notes ainsi modifié vaudra alors M / N de sa durée naturelle :

durée de { M / N (groupe de notes) } = M / N × durée de { groupe de notes }

2.3.1. Triolet

La fraction la plus fréquente est le triolet :

2/3 (N N N)

La durée totale du groupe vaut alors :

2/3 × 3 noires = 2 noires = 1 blanche

Le triolet permet d’insérer trois noires dans une blanche au lieu de deux. On rencontre aussi des triolets de trois croches qui durent une noire, ainsi que d’autres durées.

2.3.2. Duolet

Le duolet est l’inverse du triolet :

3/2 (N N)

La durée totale du groupe vaut :

3/2 × 2 noires = 3 noires = 1 blanche pointée

Le duolet permet d’insérer deux noires dans une blanche pointée au lieu de trois. On rencontre aussi des duolets de deux croches valant une noire pointée, ainsi que d’autres durées.

2.3.3. Sur une portée

Un triolet est représenté par un trait arrondi qui relie trois notes et près duquel on écrit un 3.

Un duolet est représenté par un trait arrondi qui relie deux notes et près duquel on écrit un 2.

2.4. Liaison de prolongation

Une liaison de prolongation consiste à prolonger une note par une ou plusieurs notes situées à la même hauteur. La durée de la note résultante est égale à la somme des durées des notes impliquées.

On note la liaison de prolongation par :

X‿Y

ou, pour un nombre arbitraire de notes :

X‿Y‿…‿Z

Exemples :

N‿N est identique à B
N‿N‿N est identique à Np
N‿C est identique à Np
B‿N‿C est identique à Bpp

2.4.1. Sur une portée

Les cercles des notes qui composent la liaison de prolongation sont reliés par un trait arrondi.

2.5. Silences

Le tableau suivant nous donne la liste des silences et de leurs durées :

Abréviation Silence Durée
ms   maxime
ls   longue
us bâton de pause brève
rs pause ronde
bs demi-pause blanche
ns soupir noire
cs demi-soupir croche
dcs quart de soupir double-croche
tcs huitième de soupir triple-croche
qcs seizième de soupir quadruple-croche

Les silences peuvent aussi être pointés. Si D est une durée quelconque, on a :

Abréviation Durée
dps 3 / 2 × la durée de /D/s
dpps 7 / 4 × la durée de /D/s

2.5.1. Sur une portée

  • bâton de pause : une barre épaisse reliant deux lignes de la portée
  • pause : une barre épaisse horizontale suspendue à une ligne de la portée
    • chapeau inversé
  • demi-pause : une barre épaisse horizontale posée sur une ligne de la portée
    • chapeau
  • soupir : ressemble vaguement à un 3 inversé, ou à un E arrondi
  • demi-soupir : hampe inclinée vers la droite avec un crochet en haut à gauche
  • quart de soupir : hampe inclinée vers la droite avec deux crochets
  • huitième de soupir : hampe inclinée vers la droite avec trois crochets
  • etc

3. Pyramide rythmique

3.1. Introduction

Une oeuvre musicale se base sur différentes unités rythmiques fondamentales. La structure pyramidale qui en résulte provient des principes complémentaires suivants :

  • plusieurs unités peuvent s’assembler pour constituer une unité plus longue
  • chaque unité rythmique est décomposable en unités plus courtes

Voici les unités les plus courantes, en commençant par les plus courtes :

  • le temps
  • la mesure, qui regroupe plusieurs temps
  • la carrure, qui regroupe plusieurs mesures

3.2. Structure interne

On dispose de qualificatifs permettant de préciser en combien de sous-unités se décompose une unité rythmique donnée. Ainsi :

  • une unité rythmique binaire se décompose en deux sous-unités
  • une unité rythmique ternaire se décompose en trois sous-unités
  • une unité rythmique quaternaire se décompose en quatre sous-unités

Exemples :

  • une carrure quaternaire se compose de quatre mesures
  • une mesure ternaire se compose de trois temps
  • un temps binaire se subdivise en 2 parties de temps

3.2.1. Binaire ou quaternaire

Remarquone qu’une unité rythmique quaternaire peut aussi de décomposer en deux sous-unités, et est donc également binaire. Il est également très facile de diviser en deux les durées d’une unité rythmique binaire pour la transformer en unité rythmique quaternaire.

Il y a donc une quasi équivalence entre les rythmes de structure binaire ou quaternaire. La différence est la façon dont le rythme est pensé par le compositeur à un instant donné.

3.3. Régularité

Une unité rythmique est dite régulière lorsqu’elle se décompose en sous-unités de durées et structures identiques.

Une unité rythmique est dite irrégulière lorsqu’elle se décompose en sous-unités de durées et structures différentes.

4. Temps

4.1. Introduction

Tous les temps ne sont pas d’égale importance, certains sont plus accentués que d’autres. Les temps les plus accentués sont appelés temps forts, et les autres temps faibles. On rencontre aussi des temps médians, dont l’accentuation est intermédiaire entre celles des temps forts et faibles. Nous avons donc finalement trois niveaux d’accentuation :

  • temps fort
  • temps médian
  • temps faible

Nous utilisons les abréviations suivantes :

F temps fort
µ temps médian
f temps faible

4.2. Parties fortes et faibles

À cette hiérarchie des temps forts et faibles, vient s’ajouter celle des parties fortes et faibles d’un temps.

Lorsqu’un temps est subdivisé en plusieurs parties, la partie forte du temps correspond à la première partie, et la partie faible du temps à tout le reste.

4.3. Tempo

Le tempo donne le nombre de temps contenus dans une minute. Plus le tempo est élevé, plus la durée d’un temps sera faible. Le tempo représente donc la vitesse à laquelle la musique est jouée.

En pratique, le tempo est défini en passant par une unité rythmique de référence, qui correspond généralement à la durée d’un temps.

Par exemple, un tempo de :

N blanches par minutes

nous donnera :

durée d’une blanche = 1 / N minute

Toutes les autres durées se déduisent du tempo. On aura ainsi :

N / 16 maximes par minute
N / 8 longues par minute
N / 4 brèves par minute
N / 2 rondes par minute
2 N noires par minute
4 N croches par minute
8 N double-croches par minute
16 N triple-croches par minute
32 N quadruple-croches par minute

5. Mesures

5.1. Simples & composées

Les mesures se classent en deux catégories :

  • les mesures simples
    • une mesure simple est constituée d’un seul groupe de N temps
    • les plus courantes
      • mesure simple à 2 temps
      • mesure simple à 3 temps
      • mesure simple à 4 temps
  • les mesures composées
    • une mesure composée est constituée de M groupes de N temps
    • les plus courantes
      • 4 temps structurés en 2 groupes de 2 temps
      • 6 temps structurés en 2 groupes de 3 temps
      • 9 temps structurés en 3 groupes de 3 temps
      • 12 temps structurés en 4 groupes de 3 temps

Par exemple :

  • le galop, la habanera et la polka sont basés sur une mesure simple à 2 temps
  • la valse, la chaconne et la sarabande sont basés sur une mesure simple à 3 temps
  • le fameux "Take Five" de Dave Brubeck est basé sur une mesure simple à 5 temps
  • la sicilienne et la tarentelle sont basées sur une mesure composée à 6 temps

5.2. Temps forts et faibles

Le cas le plus fréquent est celui où les temps forts et faibles sont alternés. Les temps médians sont également alternés avec les temps faibles et forts quand c’est possible.

Nous avons les structures de base suivantes pour les mesures régulières :

Mesure Temps
2 temps F f
3 temps F f f
  F µ f
  F f µ
4 temps F f µ f
  F f f f

5.3. Sur la portée

5.3.1. Structure

Le symbole indiquant la structure de la mesure est placé au début de la portée, juste à droite de la clef. Il est généralement constitué de deux chiffres superposés, comme une fraction sans barre :

  • le chiffre du haut indique le nombre de temps
    • 2, 3 ou 4 pour une mesure simple
    • 4, 6, 9, 12 pour une mesure composée
  • le chiffre du bas indique la durée du temps, en fractions de ronde
    • 2 pour la demi-ronde, c’est-à-dire la blanche
    • 4 pour le quart de ronde, c’est-à-dire la noire
    • 8 pour le huitième de ronde, c’est-à-dire la croche
    • etc

On trouve aussi :

  • le demi-cercle à la place du 4 / 4
    • mesure à 4 temps
    • 1 temps = 1 noire
  • le demi-cercle barré à la place du 2 / 2
    • mesure à 2 temps
    • 1 temps = 1 blanche

5.3.2. Séparation

Les mesures sont séparées par des traits verticaux appelés barres de mesure qui traversent la portée de la première à la dernière ligne.

Chaque mesure commence et se termine donc par une barre verticale.

5.3.3. Changement de mesure

Un changement de mesure peut s’opérer en cours de portée. On place alors le nouveau symbole à l’endroit choisi.

5.4. Mesure régulière

Une mesure régulière est une mesure composée de groupes de temps de durées et structures identiques.

Les mesures régulières sont les mesures composées les plus utilisées.

Considérons par exemple une mesure comptant en tout 6 temps. Elle peut s’organiser en 2 groupes de 3 temps ou en 3 groupes de 2 temps :

Deux groupes ternaires : 3 + 3
Trois groupes binaires : 2 + 2 + 2

De même, une mesure de 12 temps peut se structurer en 4 temps ternaires ou en 3 temps quaternaires :

Quatre groupes ternaires : 3 + 3 + 3 + 3
Trois groupes quaternaires : 4 + 4 + 4

Si l’on souhaite une mesure composée de M groupes de N temps il suffit de choisir une mesure de M × N temps.

5.5. Mesure irrégulière

Une mesure irrégulière est une mesure composée constituée de groupes de temps de natures différentes. Voici quelques exemples de décompositions irrégulières :

Nombre de temps Décomposition
5 2 + 3
7 3 + 4
7 2 + 3 + 2
7 3 + 2 + 2
8 3 + 2 + 3
9 3 + 2 + 4
10 4 + 3 + 3
11 4 + 4 + 3
12 3 + 4 + 2 + 3
  2 + 3 + 3 + 2 + 2

On retrouve des décompositions analogues dans les coupes et césures poétiques.

6. Carrures

6.1. Introduction

Une carrure, ou hypermesure, est un groupe de mesures.

Chaque carrure peut regrouper 2, 3, 4, 8 mesures ou plus.

L’échelle rythmique de la carrure est liée au phrasé musical. Le cas le plus fréquent est celui où chaque phrase musicale occupe une carrure.

6.2. Royale

La carrure royale compte huit mesures. Chaque carrure sert de support au développement d’un mini-thème musical.

6.3. Multi-niveaux

Il n’est pas rare qu’une carrure puisse être analysée sur plusieurs niveaux rythmiques.

C’est généralement le cas de la carrure royale :

  • le groupe de 8 mesures peut se décomposer en 2 demi-carrures comptant chacune 4 mesures
  • chaque groupe de 4 mesures peut se subdiviser en 2 groupes de 2 mesures
  • le groupe de 8 mesures peut donc se décomposer en 4 quart de carrures comptant chacune 2 mesures

On trouve aussi d’autres configurations :

  • 6 mesures subdivisées en 3 groupes de 2 mesures
  • 6 mesures subdivisées en 2 groupes de 3 mesures

7. Pulsations & Oscillations

7.1. Introduction

En plus de la structure écrite sur la partition, on dispose de la notion de pulsation, battement fondamental que l’on ressent en écoutant la musique. Les accents les plus importants sont d’ailleurs placés au début de chaque pulsation.

Suivant les cas, la pulsation correspond à la durée :

  • d’un temps
  • d’un groupe de temps
  • d’une mesure

En termes absolus, une pulsation dure approximativement une seconde, mais cette durée dépend de la rapidité de la musique. En général, une pulsation dure :

  • un peu plus d’une seconde dans les tempos lents
  • un peu moins d’une seconde dans les tempos rapides

La durée des pulsations reste normalement constante, à moins d’un changement de tempo.

On utilisait autrefois un concept proche de la pulsation : le tactus, unité de temps proche de la seconde à laquelle toutes les durées se rapportaient. Tout comme pour la pulsation, des variantes de tactus plus ou moins rapides existaient.

L’effet de balancement produit par le regroupement de deux pulsations ou plus est appelé oscillation. On a donc :

  • la pulsation, dont la durée est approximativement égale à la seconde
  • l’oscillation, qui regroupe plusieurs pulsations

Remarque : l’oscillation binaire, c’est-à-dire formée de deux pulsations, est la plus fréquente.

7.2. Pulsation

7.2.1. Introduction

Une pulsation englobe généralement plusieurs temps.

7.2.2. Mesure simple

Quand la pulsation correspond à la durée d’une mesure simple, elle se décompose suivant le nombre de temps de la mesure : 2, 3, 4 ou N temps.

7.2.3. Mesure composée

Dans une mesure composée, la pulsation peut correspondre à la durée d’un groupe de temps. Dans ce cas, on a :

  • 2 pulsations de 2 temps dans une mesure composée à 4 temps
  • 2 pulsations de 3 temps dans une mesure composée à 6 temps
  • 3 pulsations de 3 temps dans une mesure composée à 9 temps
  • 4 pulsations de 3 temps dans une mesure composée à 12 temps

Les débuts de temps forts et médians coïncident généralement avec les débuts des pulsations.

7.3. Oscillation

Une oscillation binaire peut être formée de :

  • 2 mesures simples
  • 1 mesure composée de 6 temps, soit 2 groupes de 3 temps

Une oscillation ternaire peut être formée de :

  • 3 mesures simples
  • 1 mesure composée de 6 temps, soit 3 groupes de 2 temps
  • 1 mesure composée de 9 temps, soit 3 groupes de 3 temps

Une oscillation quaternaire peut être formée de :

  • 4 mesures simples
  • 1 mesure composée de 12 temps, soit 4 groupes de 3 temps

En général, une oscillation de M pulsations peut être formée de :

  • M mesures simples à N temps
  • 1 mesure composée de M × N temps, soit M groupes de N temps

7.3.1. Carrure

Les carrures sont normalement organisées de telle sorte qu’elles respectent la structure des oscillations.

7.4. Notation

Nous utilisons les notations suivantes :

Notation Temps
§ début de la première pulsation d’une oscillation
début d’une autre pulsation
χ début d’un autre temps

Voici quelques exemples de cette notation :

Oscillation structure
2 pulsations binaires § χ ¶ χ
3 pulsations binaires § χ ¶ χ ¶ χ
4 pulsations binaires § χ ¶ χ ¶ χ ¶ χ
2 pulsations ternaires § χ χ ¶ χ χ
3 pulsations ternaires § χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ
4 pulsations ternaires § χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ

7.5. Ambiguité

Comment faire la différence entre une mesure simple de 4 temps et une mesure composée de 2 groupes de 2 temps ? La pulsation permet de lever cette ambiguité :

  • si seul le premier temps de la mesure marque le début d’une pulsation, il s’agit d’une mesure simple à 4 temps
  • si le premier et le troisième temps de la mesure marquent le début d’une pulsation, il s’agit d’une mesure composée de 2 x 2 temps

En supposant une oscillation binaire, on a le schéma :

Oscillation structure
2 mesures simples à 4 temps § χ χ χ ¶ χ χ χ
1 mesure composée de 2 x 2 temps § χ ¶ χ

7.6. Tableau récapitulatif

Le tableau ci-dessous recense les structures de pulsations et d’oscillations les plus courantes.

Oscillation Pulsation Durée Durée Mesure Structure
    oscillation pulsation    
binaire binaire 1 mesure 2 temps composée 2 x 2 § χ ¶ χ
    2 mesures 1 mesure simple 2 temps § χ ¶ χ
  ternaire 1 mesure 3 temps composée 2 x 3 § χ χ ¶ χ χ
    2 mesures 1 mesure simple 3 temps § χ χ ¶ χ χ
  quaternaire 2 mesures 1 mesure simple 4 temps § χ χ χ ¶ χ χ χ
ternaire binaire 3 mesures 1 mesure simple 2 temps § χ ¶ χ ¶ χ
  ternaire 1 mesure 3 temps composée 3 x 3 § χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ
    3 mesures 1 mesure simple 3 temps § χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ
  quaternaire 1 mesure 4 temps composée 3 x 4 § χ χ χ ¶ χ χ χ ¶ χ χ χ
    3 mesures 1 mesure simple 4 temps § χ χ χ ¶ χ χ χ ¶ χ χ χ
quaternaire binaire 4 mesures 1 mesure simple 2 temps § χ ¶ χ ¶ χ ¶ χ
  ternaire 4 mesures 1 mesure simple 3 temps § χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ
    1 mesure 3 temps composée 4 x 3 § χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ ¶ χ χ
  quaternaire 4 mesures 1 mesure simple 4 temps § χ χ χ ¶ χ χ χ ¶ χ χ χ ¶ χ χ χ

7.7. Mesures irrégulières

On choisit une pulsation qui dure au moins une mesure entière, afin de maintenir une durée constante.

Considérons par exemple une mesure irrégulière de structure 2 + 3.

Une oscillation constitutée de deux pulsations constantes sera alors construite sur deux mesures, comme suit :

§ χ χ χ χ χ χ χ χ

8. Hémiole

8.1. Introduction

L’hémiole est un procédé qui consiste à réorganiser une structure rythmique du type :

2 x 3 = 2 entités décomposables en 3

en une structure alternative du type :

3 x 2 = 3 entités décomposables en 2

Les deux structures auront exactement la même durée.

Le procédé inverse, à savoir réorganiser une structure du type 3 × 2 en une structure alternative du type 2 × 3, est également une hémiole. Précisons que les structures 2 × 3 et 3 × 2 peuvent être présentées consécutivement ou simultanément.

8.2. Étymologie

Le terme hémiole provient du grec ancien et signifie littéralement « un et demi », mathématiquement identique à 3 / 2.

8.3. Mesures

Dans le cas de mesures simples, l’hémiole peut se construire au choix :

  • sur une mesure de trois temps binaires qui se transforme en mesure de deux temps ternaires, et vice versa
  • sur plusieurs mesures : 2 mesures de 3 temps peuvent être pensées comme 3 mesures de 2 temps, et vice versa

Dans le cas de mesures composées, l’hémiole se positionne sur les groupes de temps de la mesure : 2 groupes de 3 temps peuvent être pensés comme 3 groupes de 2 temps, et vice versa.

8.4. Generalisation

On peut appliquer le même procédé à 4 entités rythmiques décomposables en 3, structure qui peut être réorganisée en 3 unités rythmiques décomposables en 4, et vice versa.

Plus généralement, soit M et N deux nombres entiers strictement positifs. On considère une structure rythmique formée par M entités, chacune de ces entités étant décomposable en N sous-entités. La structure compte donc en tout M × N sous-entités. Comme :

M × N = N × M

on peut réorganiser l’ensemble en N entités rythmiques décomposables en M sous-entités. On parle alors d’une hémiole de type (MN).

8.5. Transition

Il est possible de réaliser des transitions naturelles entre mesures composées de groupes binaires, ternaires et quaternaires :

  • une mesure composée de 2 groupes de 3 temps peut être réorganisée en 3 groupes de 2 temps. Chaque groupe correspondant à une pulsation, on passe alors de 2 pulsations ternaires à 3 pulsations binaires
  • une mesure composée de 4 groupes de 3 temps peut être réorganisée en 3 groupes de 4 temps. Chaque groupe correspondant à une pulsation, on passe alors de 4 pulsations ternaires à 3 pulsations quaternaires

En utilisant le même procédé, on peut réorganiser les pulsations dans un groupe de mesures :

  • 2 mesures de 3 temps avec une pulsation par mesure, c’est-à-dire une pulsation tout les 3 temps, peuvent être réorganisées en plaçant une pulsation tous les 2 temps. On passe alors de 2 pulsations ternaires à 3 pulsations binaires.
  • 4 mesures de 3 temps avec une pulsation par mesure peuvent être réorganisées en plaçant une pulsation tous les 4 temps. On passe alors de 4 pulsations ternaires à 3 pulsations quaternaires.

9. Modification des paramètres rythmiques

9.1. Introduction

N’importe quel paramètre musical peut être modifié en cours de morceau : gamme, mode, rythme, etc.

Dans le cas du rythme, on peut modifier :

  • le tempo
  • la mesure
    • nombre de temps
    • groupes de temps
  • la carrure
  • la pulsation
  • l’oscillation

Pour réaliser une transition fluide, on fait généralement correspondre une durée caractéristique du rythme précédant le changement avec une durée caractéristique du rythme qui suit le changement.

Par exemple, le temps peut rester de même durée, mais le nombre de temps dans un groupe peut augmenter, ralentissant ainsi la musique.

Dans la phase qui précède un changement de tempo, on fait entendre la durée du futur tempo dans certaines notes. Par exemple, le rythme :

Np C Np C ...

mets la noire pointée en évidence. Il nous permet donc de passer d’un tempo de 70 noires par minutes à 70 noires pointées par minutes. Ce dernier tempo est équivalent à 105 noires par minutes, car :

70 x (durée d’une noire pointée) / (durée d’une noire) = 70 x 3 / 2 = 105

10. Cellules rythmiques

10.1. Introduction

Une cellule rythmique est un rythme basique occupant l’entièreté d’une pulsation, soit un des cas suivants :

  • une mesure simple
  • un groupe de temps dans une mesure composée

10.2. Décomposition et liaison

Une cellule rythmique quelconque peut être obtenue en décomposant la durée de la pulsation en plusieurs unités, puis en liant entre-elles certaines de ces unités.

Par exemple, dans le cas où la pulsation est ternaire, on peut la décomposer en trois temps, puis décomposer chacun de ces temps en deux unités, ce qui nous donne au total 6 unités. Si la pulsation dure une blanche pointée, chaque temps dure une noire et chaque unité dure une croche. Nous avons alors une série de 6 croches, que nous pouvons réarranger comme nous le souhaitons. Exemple :

C‿C‿C C C‿C

On obtient alors le rythme :

Np C N

Dans certains cas, il est nécessaire d’affiner encore plus et on subdiviser alors les 6 croches en 12 double-croches.

Les rythmes les plus courants sont :

  • les rythmes binaires, obtenus en décomposant une pulsation binaire en 2, en 4, en 8 ou en 16
  • les rythmes ternaires, obtenus en décomposant une pulsation ternaire en 3, en 6, ou en 12

10.3. Adaptation des durées

Il est possible d’adapter une cellule rythmique prévue pour une durée D afin qu’elle occupe une durée M × D. Il suffit pour cela de multiplier la durée de chaque note par M.

Il est possible d’adapter une cellule rythmique prévue pour une durée D afin qu’elle occupe une durée D / M. Il suffit pour cela de diviser la durée de chaque note par M.

10.3.0.1. Triolet et duolet

Le triolet multiplie la durée par 2 / 3 et permet donc de placer un rythme ternaire dans une pulsation binaire.

Le duolet multiplie la durée par 3 / 2 et permet donc de placer un rythme binaire dans une pulsation ternaire.

10.3.0.2. Note pointée

Le rapport :

durée d’une blanche pointée / durée d’une blanche

est de 3 / 2. Lors des variations de structure rythmique au sein d’un même morceau, il est parfois souhaitable de disposer d’un rapport plus proche de 1, comme le rapport :

durée d’une noire pointée / durée d’une blanche

qui nous donne 3 / 4. On divise alors par deux la durée de chaque cellule rythmique occupant une blanche pointée afin qu’elle n’occupe plus qu’une noire pointée. Ce procédé nous donne par exemple :

Bp —> Np
Ν N N —> C C C
B N —> N C

10.4. Silences

10.4.1. Remplacement par un silence

On peut très bien remplacer une ou plusieurs notes d’une cellule rythmique par des silences de mêmes durées. Par exemple, si on escamote la première note de :

N C N C

on obtient :

ns C N C

10.4.2. Staccato

Les cellules rythmiques construites par décomposition et liaison donnent des rythmes fluides, c’est-à-dire ne comprenant pas de silences. On peut toutefois raccourcir les notes et intercaler des silences afin de produire ce qu’on appelle un staccato. Par exemple, on peut écourter les notes de :

Np C N

obtenant le rythme sec :

C ns dC dcs C cs

10.5. Oscillation

Le rythme d’une oscillation peut être construit en combinant plusieurs cellules rythmiques, à raison d’une cellule par pulsation.

Les cellules rythmiques binaires s’appliquent aux pulsations binaires, tandis que les cellules rythmiques ternaires s’appliquent aux pulsations ternaires.

10.6. Usuelles

Cette section recense les cellules rythmiques les plus courantes.

10.6.1. Notes longues et brèves

Les cellules rythmiques sont caractérisées par le nombre de notes présentes après décomposition et liaison. Parmi celles-ci, on distingue les notes « longues » des notes « brèves ». Il s’agit d’une distinction approximative, deux notes classées dans la même catégorie (longue ou brève) n’ayant pas forcément une durée exactement identique. Il arrive aussi que cette distinction n’ait pas lieu d’être, quand :

  • toutes les notes ont des durées à peu près identiques
    • on parle alors de notes « égales »
  • la cellule rythmique comporte plus de deux catégories de durées

Nous utilisons les notations :

note longue
note brève
note égale

Remarque : cette notion de contraste entre longues et brèves n’est pas sans rappeler les syllabes lourdes et légères de la métrique quantitative en poésie. Toutefois, la palette des durées musicales est nettement plus nuancée que cette simple dualité, et permet donc des possibilités beaucoup plus nombreuses, ainsi que nous allons le voir.

Dans la suite, nous considérons une pulsation ternaire de durée égale à une blanche pointée et une pulsation binaire (ou quaternaire) de durée égale à une ronde. Les annexes comportent également une section avec des tableaux récapitulatifs.

10.6.2. Ternaires

Considérons une pulsation ternaire durant une blanche pointée. Elle peut se décomposer au choix en :

  • trois noires
  • six croches
  • douze double-croches

ce qui nous donne directement les cellules rythmiques à notes égales :

Bp
N N N
C C C C C C
12 x dC

Les structures les plus courantes sur deux notes sont :

— ∪ B N
  B‿C C
∪ — N B
⊥ ⊥ Np Np

Les autres structures les plus courantes sur trois notes sont :

— ∪ ∪ B C C
  Np C N
  Np N C
∪ — ∪ C B C
  N Np C
  C Np N
∪ ∪ — C C B
  N C Np
  C N Np

10.6.3. Binaires ou quaternaires

Considérons une pulsation binaire durant une ronde. Elle peut se décomposer au choix en :

  • deux blanches
  • quatre noires
  • huit croches
  • seize double-croches

ce qui nous donne directement les cellules rythmiques à notes égales :

R
B B
N N N N
C C C C C C C C
16 x dC

Les autres structures les plus courantes sur deux notes sont :

— ∪ Bp N
  Bpp C
∪ — N Bp

Les structures les plus courantes sur trois notes sont :

— ∪ ∪ B N N
∪ — ∪ N B N
∪ ∪ — N N B

11. Cellules composites

11.1. Introduction

Considérons une suite de cellules rythmiques consécutives. Si nous adaptons leurs durées pour que l’ensemble occupe exactement une pulsation, le résultat est une nouvelle cellule rythmique composée de sous-cellules rythmiques simples. Une telle construction est appelée cellule composite.

Remarquons que les cellules rythmiques combinées n’ont pas nécessairement la même durée, avant ou après adaptation, et peuvent même être de nature différente (binaire, ternaire, quaternaire, etc).

Un petit exemple avec une pulsation binaire :

(R)/2 + (B B)/2 B N N

Dans l’exemple suivant, on combine une cellule rythmique binaire avec une cellule rythmique ternaire pour produire une cellule composite ternaire :

(R)/2 + (N N)/2 B C C

Autre exemple, cette fois pour produire une cellule composite quaternaire :

(B B)/4 + (B N)/1 C C B N

11.1.1. Nomenclature

En juxtaposant deux rythmes, on obtient une cellule composite dite double.

En juxtaposant trois rythmes, on obtient une cellule composite dite triple.

11.2. Extension

Prenons une cellule rythmique durant une pulsation et multiplions par deux la durée de chaque note : on peut remplir deux pulsations avec le rythme ainsi obtenu. En voici un exemple avec deux pulsations binaires durant chacune une blanche :

N B N B R B

Si nous multiplions par trois la durée de la cellule rythmique initiale, nous pouvons remplir trois pulsations, si nous la multiplions par M, nous pouvons remplir M pulsations.

11.3. Usuelles

Cette section recense les cellules composites les plus courantes.

11.3.1. Ternaires

Sur quatre notes :

(Bp)/3 + (Bp)/3 + (B B)/4 N N C C
(Bp)/3 + (B B)/4 + (Bp)/3 N C C N
(B B)/4 + (Bp)/3 + (Bp)/3 C C N N
(Bp)/2 + (N N N)/2 Np C C C

Certaines combinaisons produisent une hémiole qui transforme la structure interne de la pulsation, passant de trois temps binaires à deux temps ternaires :

(B N)/2 + (B N)/2 N C N C

Sur cinq notes :

(Bp)/3 + (B B)/4 + (B B)/4 N C C C C
(B B)/4 + (Bp)/3 + (B B)/4 C C N C C
(B B)/4 + (B B)/4 + (Bp)/3 C C C C N

Sur six notes :

(Np C)/2 (Np C)/2 (Np C)/2 Cp dC Cp dC Cp dC

11.3.2. Binaires ou quaternaires

sur quatre notes :

(Bp N)/2 + (B B)/2 Np C N N
(B B)/2 + (Bp N)/2 N N Np C
(Bp N)/2 + (Bp N)/2 Np C Np C

Sur cinq notes :

(R)/2 + (B B)/4 + (B B)/4 B C C C C
(B B)/4 + (R)/2 + (B B)/4 C C B C C
(B B)/4 + (B B)/4 + (R)/2 C C C C B

Sur six notes :

(B B)/2 + (B B)/4 + (B B)/4 N N C C C C
(B N N)/2 + (B N N)/2 N C C N C C
(B N N)/2 + (N N B)/3 N C C C C N

Sur sept notes :

(B N N)/2 + (N N N N)/2 N C C C C C C

12. Syncopes

12.1. Introduction

Une syncope est une note entamée à l’intérieur d’une pulsation et qui se prolonge au début de la pulsation suivante. On peut construire une syncope en disposant deux cellules rythmiques sur deux pulsations consécutives et en liant la dernière note de la première pulsation à la première note de la seconde. Voici quelques exemples :

pulsation binaire (B B) : B B‿B B B R B
pulsation ternaire (Ν N N) : N N N‿N N N Ν N B Ν N

Dans la suite, nous considérons une pulsation ternaire de structure N N N et une pulsation binaire (ou quaternaire) de structure B B.

12.1.1. Prolongation

Il est possible de prolonger une syncope d’une ou de plusieurs pulsations. Exemple sur une pulsation binaire :

N N‿N‿N‿N N N R N

12.1.2. Rythme syncopé

Dans le cas où plusieurs syncopes consécutives sont réalisées, on parle de rythme syncopé. Exemple sur une pulsation binaire de structure N N :

B B‿B B‿B B B R R B

12.2. Contretemps

Les contretemps sont similaires aux syncopes, mais au lieu de prolonger la note, on place un silence sur le début de la pulsations suivante.

Exemple sur une pulsation binaire :

B B‿B B B B bs B

Exemple sur une pulsation ternaire :

N N N‿N N N N N N ns N N

12.3. Implicite ou déplacement

Il existe deux méthodes permettant de relier syncope et mélodie :

  • lorsque la syncope ou le contretemps est réalisé en supprimant une ou plusieurs notes par rapport à un thème de référence préalablement entendu ou simplement sous-entendu, on parle de motif implicite.
  • par contre, si la syncope ou le contretemps est réalisé en déplaçant la suite du thème, on parle de déplacement.

Pour illustrer ces deux philosophies, partons du thème :

do ré mi si la sol

Un exemple de motif implicite sera alors :

do ré mi—— la sol

où le mi—— est soit prolongé, soit suivi par un silence, ce qui rend le si implicite.

Le même exemple avec déplacement nous donne :

do ré mi—— si la sol

où la prolongation du mi—— retarde le dernier groupe de notes si la sol. Notons qu'il est aussi possible de produire une syncope en raccourcissant le mi. Un déplacement peut donc se produire par report ou anticipation.

13. Cellules syncopées

13.1. Introduction

Une cellule syncopée est une cellule rythmique :

  • composée de plusieurs temps
  • dont une note à l’intérieur d’un temps se prolonge au début du temps suivant

On peut construire une cellule syncopée en adaptant la durée de plusieurs cellules rythmiques consécutives pour qu’elles occupent chacune un temps, puis en liant la dernière note d’un de ces temps à la première note du temps suivant.

Voici quelques exemples :

pulsation binaire (2 temps, B B) : N N‿N N N B N
pulsation ternaire (3 temps, Ν N N) : N N N‿N N N Ν N B Ν N

Pour produire un rythme syncopé, il faut effectuer plusieurs liaisons à la frontière de temps consécutifs. La structure de la pulsation doit cependant le supporter : ternaire, quaternaire, etc.

13.2. Usuelles

Cette section recense les cellules syncopées les plus courantes.

13.2.1. Ternaires

Le tableau suivant reprend quelques cellules syncopées courantes basées sur des pulsations ternaires de 3 noires :

Liaison(s) Résultat
N N‿C C N Np C
N‿C C N Np C N
N C C‿N N C Np
C C‿C C‿N C N Np
N‿C C‿C C Np N C
C C‿C C N C N C N
C C‿C C‿C C C N N C
C C‿C C C C C N C C C

13.2.2. Binaires ou quaternaires

Le tableau suivant reprend quelques cellules syncopées courantes basées sur des pulsations binaires de 2 blanches, équivalentes à des pulsations quaternaires de 4 noires :

Liaison(s) Résultat
N N‿N N N B N
Np C‿Np C Np B C
Np C‿N N Np Np N
N N‿C C N N Np C N
C C‿C C‿C C‿C C C N N N C
C C C C‿C C C C C C C N C C C

14. Syncopes entre deux pulsations

14.1. Cellules ternaires

N N N‿N N N
B N‿N N N
B N‿N B
Bp‿N N N
Bp‿N B

14.2. Cellules binaires ou quaternaires

B B‿B B
N N N N‿N N N N
B N N‿N N N N
N B N‿N N N N
Bp N‿N N N N
R‿B B
R‿N N N N

Auteur: chimay

Created: 2024-06-19 mer 12:02

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